Introduction à My Hero Academia : un shônen Incontournable
My Hero Academia, le manga emblématique et shônen Incontournable de Kôhei Horikoshi, séduit des lecteurs depuis plusieurs années, tant au Japon qu’en France. Ce titre s’est imposé comme l’une des séries phares du célèbre magazine Shônen Jump, à l’instar de Naruto lors de sa prépublication. Les comparaisons entre les deux séries sont fréquentes, certains allant jusqu’à désigner My Hero Academia comme le successeur de Naruto. Ce lien, bien que parfois exagéré, s’explique par le fait qu’Izuku Midoriya, le protagoniste de My Hero Academia, a su captiver le public au moment où Naruto tirait sa révérence en novembre 2014, coïncidant avec la sortie du premier tome de MHA au Japon. Le premier chapitre a été prépublié le 7 juillet 2014, alors que Naruto n’avait pas encore conclu son aventure.
Dès ses débuts, My Hero Academia se distingue par son audace narrative, choisissant de ne pas se concentrer uniquement sur un petit groupe de personnages principaux, mais sur une classe entière d’élèves. Bien qu’Izuku Midoriya soit le protagoniste, d’autres personnages tels que Bakugo, Todoroki, Ochaco ou Tenya se démarquent également. Kôhei Horikoshi, le créateur du manga, s’efforce de donner une place à chacun des élèves de la classe 2nde A de Yûhei. Avec 20 élèves à développer, chacun possède un caractère unique et distinct.
Une Comparaison Révélatrice
Pourquoi cette comparaison est-elle si souvent évoquée ? Elle symbolise la montée en puissance de My Hero Academia, qui a su prendre la relève dans le Shônen Jump. Bien que la série de Kôhei Horikoshi ait pu combler un vide, c’est avant tout grâce à ses qualités intrinsèques qu’elle s’est imposée mondialement. En effet, ce manga est l’un des nekketsu les plus acclamés actuellement, comme en témoigne l’attente fébrile des nouveaux épisodes de son adaptation animée. Contrairement à d’autres adaptations continues comme Naruto ou One Piece, My Hero Academia opte pour un format saisonnier, ce qui contribue à son succès.
Les Atouts de My Hero Academia
Qu’est-ce qui rend My Hero Academia si captivant ? Dès les premiers chapitres, on peut percevoir un certain classicisme dans l’œuvre de Kôhei Horikoshi. Le récit suit un protagoniste initialement sans pouvoir, destiné à devenir le plus grand des super-héros. Il est entouré de rivaux, dont l’un est taciturne et en proie à des dilemmes familiaux, tandis que l’autre est un archétype de la grande gueule. Un mentor, qui joue également le rôle de figure paternelle, est destiné à céder sa place à son successeur.
Entre séquences de vie scolaire, entraînements et tournois, l’auteur semble ne pas prendre de grands risques. Cependant, la réalité est plus nuancée : Kôhei Horikoshi insuffle à son œuvre un schéma apparemment banal, mais toujours avec une raison bien précise et une habileté remarquable. Par exemple, le premier entraînement d’Izuku, dès le premier tome, est justifié par l’acquisition de son pouvoir, le One For All, qu’il doit mériter en améliorant sa condition physique. Le Festival des Sports de Yûhei, qui se déroule entre les tomes 3 et 5, semble arriver de manière inattendue, mais il marque en réalité une première étape cruciale pour les élèves de la 2nde A, leur permettant d’attirer l’attention de sponsors et de recruteurs héroïques.
Une Narration Rythmée et Efficace
Les arcs narratifs de My Hero Academia suivent une structure classique, mais sont justifiés par la maîtrise de Kôhei Horikoshi, qui évite de s’étendre inutilement sur certaines parties de l’histoire. En peu de tomes, la série propose une multitude de péripéties, chaque arc durant rarement plus de trois tomes. Les deux premiers volumes illustrent bien ce rythme soutenu : la première saison de 13 épisodes adapte à peine plus de deux volumes, sans pour autant traîner en longueur. Ce rythme permet de proposer de nombreux événements en un temps record pour une œuvre de ce genre, tout en évitant de précipiter les intrigues. Au contraire, chaque arc est enrichi de sous-intrigues humaines où les personnages prennent le pas sur le contexte, offrant ainsi une profondeur narrative appréciable.
Des Personnages Riches et Variés
Certains personnages de My Hero Academia présentent des traits psychologiques classiques du genre. Par exemple, Shoto Todoroki est confronté à des problèmes familiaux, ce qui lui a valu des comparaisons avec Sasuke d’une autre célèbre série. Ochaco, quant à elle, incarne la figure féminine douce et naïve, développant progressivement des sentiments pour le protagoniste. Cependant, ces archétypes ne nuisent jamais à l’immersion du lecteur, car chaque personnage bénéficie d’une histoire et d’un développement, même minime, qui leur confère une identité propre.
Les Alters : Une Originalité Signée Horikoshi
L’un des aspects les plus fascinants de My Hero Academia réside dans les Alters, ou Kôsei en japonais, qui se traduisent par « individualités ». Ces pouvoirs génétiques influencent parfois l’apparence des personnages, créant ainsi une galerie d’êtres hybrides. La seule limite en termes de design et d’esthétique est l’imagination débordante de Kôhei Horikoshi, qui ne manque pas d’inspiration. Cette dimension hybride n’est pas nouvelle pour l’auteur, déjà présente dans son œuvre précédente, Crazy Zoo.
L’Influence des Comics Américains
Les influences des comics américains sont palpables dans My Hero Academia, notamment à travers les designs inventifs des personnages. L’admiration de Horikoshi pour les bandes dessinées américaines, en particulier celles de super-héros, est évidente. En développant les identités des élèves de la 2nde A, l’auteur parvient à créer une alchimie tangible dans le récit. Les mécaniques scolaires réalistes, telles que les examens, les stages en entreprise et les dortoirs, renforcent cette alchimie au fil des tomes.
All Might : Un Symbole de Paix et de Déclin
Au-delà des élèves, My Hero Academia met en avant des personnages comme All Might, qui joue un rôle crucial dans l’intrigue. Bien que son apparence puisse sembler kitsch, All Might incarne rapidement un symbole de paix et de la série elle-même. Sa dualité entre le super-héros glorieux et sa vie secrète tragique est brillamment exploitée par Horikoshi.
Les Antagonistes : Une Évolution Captivante
Un shônen d’action ne serait pas complet sans ses ennemis. My Hero Academia propose des adversaires qui évoluent de manière significative. L’Alliance des Super Vilains, dirigée par Tomura Shigaraki, devient un axe de développement majeur du scénario. Contrairement aux menaces déjà bien établies, l’ascension de Tomura est un enjeu central, nécessitant de prouver sa capacité à déstabiliser le monde.
Le Tournant du Tome 11
Le tome 11 de My Hero Academia marque un tournant majeur dans l’intrigue. Il symbolise l’accélération du déclin d’All Might, garant d’un certain équilibre au Japon. Ce volume met en lumière la fragilité d’une société reposant sur un seul espoir, et l’impact de la retraite forcée d’All Might sur l’univers du manga.
Conclusion de My Hero Academia : un shônen Incontournable
Kôhei Horikoshi, grand amateur de comics américains, s’inspire de l’univers Marvel pour créer My Hero Academia. Le concept de héros, les illustrations couleurs et les visuels des volumes rappellent les couvertures des comics américains. Les influences ne se limitent pas aux comics, mais s’étendent également aux grandes œuvres nekketsu de Shûeisha, telles que One Piece, Naruto, et même Akira.
En conclusion, My Hero Academia est un manga riche en influences et en originalité, offrant une expérience unique aux lecteurs. Grâce à ses personnages variés, ses intrigues captivantes et ses influences multiples, la série continue de captiver un large public à travers le monde.
En conclusion, My Hero Academia s’est imposé comme un manga incontournable grâce à sa narration habile, ses personnages attachants et son rythme soutenu. Kôhei Horikoshi a su créer une œuvre qui, tout en respectant les codes du genre, apporte une fraîcheur et une profondeur qui séduisent un public mondial. Le succès de My Hero Academia ne se dément pas, et son influence continue de croître, confirmant sa place parmi les grands noms du manga contemporain.
